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Succession : comment gérer un désaccord sur l’estimation d’un bien immobilier ?

  • 11 sept.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 sept.

Lors d’une succession, l’estimation d’un bien immobilier est une étape incontournable pour répartir équitablement le patrimoine entre les héritiers. Cette valeur, appelée valeur vénale, sert de base au partage mais peut parfois être contestée. Or, un désaccord sur ce point peut vite bloquer la succession et compliquer les relations familiales. Voyons ensemble les solutions possibles pour dépasser ce type de conflit.



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Crédit photo : Roman Kraft


1. Pourquoi l’estimation est-elle indispensable dans une succession ?

 

À la suite d’un décès, les héritiers deviennent copropriétaires du patrimoine du défunt, on parle alors d’indivision successorale. Tant que le partage n’est pas réalisé, chacun détient une part du bien immobilier.


Pour avancer, il est nécessaire de déterminer la valeur marchande du bien :


  • soit par le notaire, qui se base sur les références du marché,

  • soit par accord entre héritiers.


Cette estimation doit être transmise à l’administration fiscale dans un délai de 6 mois. Problème : si les héritiers ne s’entendent pas sur le prix retenu, le processus peut être bloqué.


2. Quand l’estimation du notaire est contestée

 

Il arrive que les héritiers estiment que l’évaluation proposée par le notaire soit trop basse ou au contraire surestimée. Dans ce cas, il est possible de :


  • Demander une contre-expertise auprès d’une agence immobilière ou d’un expert agréé.

  • Fournir des preuves (comparaison avec les ventes récentes, état du marché local).

  • Saisir le tribunal, qui tranchera à partir des éléments apportés.


Cette démarche permet de sécuriser l’estimation et d’éviter une répartition injuste du patrimoine.


3. Les solutions pour sortir d’un désaccord entre héritiers

 

Un conflit autour d’une succession n’est pas rare. Plusieurs pistes peuvent être envisagées :


  • La voie amiable : discuter entre héritiers et trouver un terrain d’entente reste l’option la plus simple et la moins coûteuse.

  • La médiation : faire appel à un notaire ou à un médiateur permet de faciliter le dialogue et d’obtenir une solution équilibrée.

  • La voie judiciaire : en dernier recours, un héritier peut saisir le tribunal de grande instance. Celui-ci pourra imposer un partage ou ordonner la vente du bien, parfois aux enchères publiques.


Chaque option a ses avantages et ses limites : la médiation privilégie le dialogue, la justice garantit une décision mais implique des délais et des frais importants.


Conclusion

 

Un désaccord sur l’estimation d’une maison lors d’une succession peut rapidement devenir un blocage. Avant d’en arriver à la voie judiciaire, il est essentiel d’explorer toutes les solutions amiables.


💡 Anticiper reste la meilleure manière d’éviter les tensions. Avec une plateforme comme Passage Privé, les propriétaires peuvent tester la valeur de leur bien en amont, recueillir des signaux du marché et préparer une future transmission en toute sérénité.

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