Connaître le prix au m² de votre appartement : par où commencer ?
- 11 sept.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 sept.
Vous envisagez de vendre votre appartement et vous vous demandez combien il pourrait valoir ? L’une des étapes incontournables est le calcul du prix au m². C’est un indicateur clé, mais qui peut varier sensiblement selon l’emplacement, les caractéristiques du logement ou encore l’état du marché. Voici un guide pour comprendre les méthodes les plus fiables et éviter les erreurs d’estimation.

Crédit photo : Jakub Zerdzicki
1. Comprendre le prix au m² : un indicateur de base, mais pas absolu
Le prix au m² sert de référence pour comparer les biens entre eux. Il se calcule en divisant le prix de vente par la surface habitable. Par exemple, un appartement de 60 m² vendu 240 000 € correspond à 4 000 €/m².
Cependant, ce chiffre ne raconte pas toute l’histoire : deux appartements de même superficie peuvent avoir des valeurs très différentes selon leur localisation, leur état ou même leur étage.
2. Les principales sources pour connaître le prix au m²
Les données publiques : DVF et Patrim
Le fichier DVF (Demandes de Valeurs Foncières) : disponible en ligne, il recense les transactions réelles des cinq dernières années partout en France (sauf Alsace-Moselle et Mayotte).
L’outil Patrim : accessible via votre espace impots.gouv.fr, il propose une recherche multicritères plus poussée, en indiquant par exemple l’année de construction, l’existence d’un ascenseur ou l’étage.
Ces outils donnent une vision fiable du marché local puisqu’ils se basent sur des ventes déjà réalisées.
Les professionnels : notaires et agents immobiliers
Les notaires disposent de bases de données très précises et publient parfois des cartes interactives accessibles au grand public.Les agents immobiliers, quant à eux, connaissent parfaitement la dynamique d’un quartier et les prix pratiqués dans la réalité, ce qui permet d’affiner encore l’estimation.
3. Comment calculer l’estimation de votre appartement ?
La formule est simple :
👉 Surface habitable x Prix au m² du secteur = première estimation
Mais cette base doit être ajustée en fonction des spécificités de votre bien. On parle alors de surcote (valeur ajoutée) ou de décote (perte de valeur).
Quelques exemples :
Appartement lumineux, dernier étage, sans vis-à-vis : surcote
Proximité d’un parc ou d’une gare : surcote
Travaux importants à prévoir : décote
Mauvaise orientation, rez-de-chaussée sombre : décote
4. Bien mesurer la surface habitable
Pour éviter les erreurs, il est important de s’appuyer sur la définition officielle de la surface habitable :
On inclut les pièces principales (séjour, chambres, cuisine, salle de bains, etc.)
On exclut : murs, cloisons, escaliers, caves, garages, sous-sols, terrasses, balcons, combles non aménagés…
Seules les parties avec une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 m sont retenues.
Cette distinction est essentielle, car une surestimation de la surface peut fausser l’estimation et compliquer la vente.
5. Anticiper et comparer avec des outils innovants
Si les simulateurs en ligne peuvent donner une idée générale, rien ne remplace la mise en perspective avec le marché réel. C’est là qu’une plateforme comme Passage Privé devient un atout.
En renseignant vos critères, vous pouvez accéder à des biens comparables avant même leur mise en vente officielle. Cela vous permet :
d’anticiper la valeur réelle de votre appartement,
de comparer avec des ventes similaires en toute transparence,
de préparer votre stratégie de vente ou de négociation.
Conclusion
Le prix au m² est une base indispensable pour estimer un appartement, mais il doit toujours être replacé dans son contexte géographique, architectural et humain. Entre les données publiques, l’avis des professionnels et les outils digitaux comme Passage Privé, vous disposez de toutes les clés pour fixer un prix juste, attirer les acheteurs et vendre dans les meilleures conditions.