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Comment agir en cas de vice caché ?

  • 8 sept.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 sept.

Lors de l'achat d'un bien immobilier, on espère naturellement que tout se passe bien et que le logement correspondra à nos attentes. Pourtant, il arrive parfois qu'un défaut caché, dont l'acheteur n'était pas informé lors de la vente, apparaisse après l'achat. Un vice caché peut se traduire par des problèmes d'humidité, des défauts de construction ou même des malfaçons qui rendent le bien difficilement utilisable. Si vous êtes confronté à une telle situation, il est crucial de savoir quels recours vous avez pour défendre vos droits.


L'un des avantages de la plateforme Passage Privé est qu'elle vous permet d'accéder à des informations détaillées sur les biens avant même de les visiter. Cela vous permet d'identifier des éventuels défauts grâce à des descriptions complètes et à des photographies, ce qui peut réduire le risque de vice caché.



Passage Privé - Comment agir en cas de vice caché ?

Crédit photo : Nolan Issac


Qu'est-ce qu'un vice caché ?


Un vice caché est un défaut qui ne peut être détecté par un simple examen du bien immobilier, et qui était inconnu de l'acheteur lors de la signature du contrat. Ce vice doit répondre à trois critères :


  • Invisibilité : Il doit être impossible à détecter lors d'une visite classique.

  • Gravité : Il doit rendre le bien impropre à l'usage auquel il est destiné ou diminuer considérablement sa valeur.

  • Antériorité : Le défaut doit exister avant la vente, et non se développer après celle-ci.


Les vices cachés peuvent toucher diverses parties du bien, comme les fondations, la toiture, les murs ou les installations électriques. Par exemple, un problème d'humidité non visible lors de la vente peut être un vice caché si celui-ci se manifeste après l'acquisition du bien.

 

Les recours en cas de vice caché

 

Si vous découvrez un vice caché après l'achat de votre bien immobilier, plusieurs recours sont possibles :


  • Contact avec le vendeur : La première étape consiste à contacter le vendeur pour lui faire part du problème. Dans certains cas, le vendeur peut accepter de prendre en charge les réparations ou de vous proposer une compensation financière.

  • Expertise technique : Si le vendeur ne reconnaît pas le vice caché ou refuse de prendre ses responsabilités, il est conseillé de faire appel à un expert pour établir un diagnostic précis. Cet expert pourra déterminer si le défaut existe réellement et s'il peut être considéré comme un vice caché.

  • Recours juridique : Si un accord amiable ne peut être trouvé, vous pouvez engager une action en justice. Vous devrez alors prouver l’existence du vice caché et démontrer qu’il était impossible à détecter avant l’achat. Dans ce cas, vous pouvez demander une réduction du prix de vente ou, dans les cas les plus graves, l’annulation de la vente.


La procédure judiciaire pour vice caché

 

Si le problème persiste et qu’une action en justice devient nécessaire, voici les étapes principales :


  • Assignation en justice : Vous devez saisir le tribunal judiciaire en assignant le vendeur. Il vous faudra fournir toutes les preuves nécessaires (rapport d’expertise, photos, témoignages…).

  • Expertise judiciaire : Le tribunal peut ordonner une expertise judiciaire pour confirmer la présence du vice caché et évaluer l'ampleur des dégâts.

  • Indemnisation : En cas de succès, le tribunal peut décider d’une indemnisation, qui peut aller de la diminution du prix de vente à la réparation complète du bien.

 

Conclusion

 

L'achat immobilier est une étape importante et, bien que le risque de découvrir un vice caché soit relativement faible, il reste une réalité à prendre en compte. Les recours sont nombreux et permettent, dans la majorité des cas, de faire face à cette situation.

 

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